Ouvrir les possibilités du chalet de la FICR comme maison-outil communautaire
Résumé de l'atelier sur la communauté au parc de la FICR
Il est important que le parc de la FICR apporte une valeur ajoutée aux liens existants entre les activités communautaires et le réseau de parcs dans le quartier. Par exemple, s'il y a une activité de buvette (snack-bar), elle ne doit pas apporter trop de concurrence aux cafés locaux, qui luttent déjà pour leur survie, mais plutôt apporter quelque chose de différent, qui fonctionne en harmonie avec les entreprises locales. L'atelier a indiqué que la "confiance" serait un ingrédient important pour que cela fonctionne.
Le chalet comme outil communautaire
Le chalet - et la volonté de la FICR de l'ouvrir à la communauté - est sans aucun doute un élément distinctif important pour le parc de la FICR par rapport aux autres parcs des environs. Il est petit, mais comme le proposent les participants, une rénovation modulaire et un aménagement intérieur pourraient lui permettre d'avoir des usages multiples. Il pourrait accueillir des réunions d'associations locales, servir de buvette communautaire pendant l'été, être un lieu qui peut être réservé pour la médiation intercommunautaire, et un espace d'atelier pour la réparation et l'upcycling.
Le chalet donne aussi une orientation forte à toute la partie du parc qui s'ouvre sur la place du Petit-Saconnex. L'espace qui l'entoure, s'il est bien conçu, pourrait inviter les visiteurs à lire un livre à l'ombre des vieux arbres, faciliter les projections de films et les réunions en plein air ou les événements familiaux et les activités spéciales pour les adolescents.
Le chalet peut-il être "agrandi" ?
Le chalet de la FICR n'est pas un grand espace. Le climat en Suisse étant imprévisible, les événements extérieurs, même en été, risquent toujours d'être interrompus par la pluie - ou des températures très élevées. Des propositions ont émergé pour développer des extensions du chalet qui s'adapteraient à ces conditions.
Généralement, les extensions comprennent des équipements et des installations qui protègent du soleil et de la pluie (grands parapluies, pergolas ou simple couverture). Un participant a également proposé de construire un jardin d'hiver ou une véranda à proximité du chalet pour créer un espace supplémentaire utilisable en hiver.
Une boîte extérieure contenant du matériel (mobilier urbain, outils, jeux, etc.) pourrait également être un moyen d'étendre l'utilisation du chalet. Il pourrait être verrouillé par un code communiqué aux différents utilisateurs.
Gouverner le chalet ?
Le chalet, s'il est dirigé par la communauté, a besoin d'une bonne structure de gouvernance et d'un bon système de gestion afin qu'il ne soit pas un problème logistique pour la FICR. Dans cette optique, deux modèles ont été discutés.
Un appel à projets
La FICR pourrait périodiquement lancer un appel à projets de quartier et sélectionner l'association ou le groupe qui sera autorisé à utiliser le chalet en tant qu'utilisateur principal. Les groupes peuvent également faire une proposition commune d'utilisation partagée.
Une application pour réserver le chalet
Une deuxième proposition était d'établir des critères pour que les associations et les groupes puissent réserver le chalet. Une fois que les groupes sont acceptés par la FICR, ils ont accès à un système de réservation en ligne. L'espace est ainsi partagé et tous les participants peuvent réserver après avoir signé un contrat de confiance et juré de laisser l'espace en ordre.
La confiance comme facteur clé
Les craintes d'incivilités et de mauvaise gestion de la part des membres de la communauté ont été exprimées lors de l'atelier. En même temps, le fait qu'il y ait un risque zéro a également été compris comme étant irréaliste. Ce qui est ressorti, c'est que la question de la confiance est la plus importante. La confiance peut-elle être établie au sein des différents groupes d'utilisateurs et entre les utilisateurs et la FICR ? Il a été souligné que l'aura du mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge favorise le respect et contribuerait à cet effort. Et finalement, comme l'a fait remarquer un participant, il y aura toujours des situations où les choses dérapent de temps en temps. La question est la suivante : voulons-nous faire confiance, et continuer à le faire, et créer des liens communautaires dans le quartier, ou laissons-nous la peur d'une violation nous empêcher de le faire ?
Comments